“Dans la vie, on ne fait pas ce qu’on veut, mais on est responsable de ce que l’on est.”
— Jean-Paul Sartre

 

Lac_de_la_Gruy%C3%A8re+%281%29.jpg
 
 

Mes convictions

 
 

Pour la classe moyenne.

En politique, on parle souvent de la classe moyenne. Mais quelle définition peut-on lui donner ? Il y a différentes façons de la décrire selon l’orientation politique. Pour moi, il s’agit de la population suisse qui ne perçoit aucune aide de l’Etat car elle gagne suffisamment pour ne pas avoir droit à des subsides, mais qui ne gagne pas suffisamment pour épargner correctement de ses revenus. La classe moyenne de la Suisse est un pilier du pays qui contribue, souvent en silence, à sa construction. Concrètement, la classe moyenne mérite le soutien de la politique notamment en allégeant la fiscalité pour les familles ou en maîtrisant les coûts de la santé. Le renforcement des structures d’accueil de la jeunesse à un coût abordable pour les familles doit être une priorité. La réforme du deuxième pilier est également un thème important pour ces prochaines années au vu des nombreux défis qui attendent notre système de retraites. Elle ne se fera pas juste en diminuant le taux de conversion ou en augmentant l’âge de la retraite, il faudra aussi revoir l’abaissement de l’âge d’affiliation des assurés ou la baisse de la déduction de coordination sur les bas revenus.

Se battre pour un nivèlement par le haut de la classe moyenne est ma conviction, car cela permettra une amélioration du bien-être commun.

 

Pour les PME et les indépendants.

Le Canton et les communes doivent faciliter l’implantation de nouvelles entreprises ou le développement d’entreprises existantes sur leur territoire. En effet, il est nécessaire de leur offrir des conditions-cadres favorables et de leur mettre à disposition des terrains. La récente réforme fiscale des entreprises permet à notre région d’être plus compétitive. Cependant, rares sont les nouvelles entreprises qui se sont installées dans notre région ces dernières années. Une grande société qui s’implante déploie ses effets auprès de nombreuses PME régionales. C’est tout le tissu économique d’une région qui se dynamise.

Concrètement, cela passe par une politique foncière active du Canton qui doit travailler avec les communes concernées notamment dans le cadre du plan directeur régional pour trouver des terrains adaptés aux entreprises. L’offre de formations supérieures doit être renforcée au niveau cantonal. En parallèle, la délocalisation des centres de formation professionnelle rendrait les régions plus attractives. Il en est de même pour les services de l’Etat. Par ailleurs, le renforcement de la Promotion économique permettrait aussi d’offrir une plus grande visibilité du Canton à l’extérieur. Le succès des PME et des indépendants, c’est aussi le succès de toute la collectivité car chacun y gagne.

 

Pour le fédéralisme.

La commune est l’échelon politique le plus proche de la population ; s’occuper de son fonctionnement est essentiel. De l’aménagement du territoire, des constructions, de l’accueil de la petite-enfance, de la politique en faveur des seniors, de l’éducation ou du filet social, chacune de ces tâches doit être traitée avec proactivité et avec suffisamment de ressources. Il s’agit-là de vraies compétences communales qu’il faut exploiter pleinement.

Concrètement, le Canton de Fribourg doit soutenir le fédéralisme qui est le garant de la réussite de notre système politique. Cela passe en offrant des soutiens financiers plus importants pour les initiatives ciblées dans les communes ou en mettant en place un guichet unique pour les communes destiné à traiter rapidement leurs questions. D’autre part, la régionalisation des ressources est une des solutions qui doit être exploitée pour renforcer la force des communes. Elle doit s’accompagner d’un pouvoir législatif fort et d’une décentralisation des prestations, car la population veut garder confiance en son système.

Logo PDC - Le Centre.jpg

Thèmes

PDC / Le Centre Suisse

PDC / Le Centre Fribourg